Éditorial du président
S'adapter pour maintenir l'équilibre des forces
Avec ses quelque 35 000 membres répartis dans plus de 675 entreprises, le syndicat des TUAC 500 est le plus important syndicat de l’alimentation et du commerce de tout le Québec. Notre force réside dans l’appui et la confiance de nos membres qui travaillent dans tous les domaines de l’industrie alimentaire, le commerce de détail, ainsi que dans d’autres domaines tels les emplois de service, de transformation, de fabrication, ainsi que les emplois techniques et professionnels.
C’est forts de la confiance que vous nous accordez depuis près d’un demi-siècle que nous mettons tout notre savoir-faire en œuvre pour bien vous représenter et défendre vos droits au travail. Bien entendu, cela signifie que nous devons être à l’écoute de vos besoins, mais aussi être à l’affût de l’évolution des tendances dans tous les domaines d’activités où vous œuvrez.
Pour reprendre une citation que j’affectionne particulièrement et que bon nombre d’entre vous m’ont entendu dire à maintes reprises : « Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui survit, ni le plus intelligent. C'est celui qui sait le mieux s'adapter au changement ». [Charles Darwin]
Dans une organisation aussi grande que la nôtre, le changement est notre lot quotidien. Pas besoin d’aller bien loin ni de penser très longtemps pour trouver un établissement ayant subi des changements dans les dix dernières années. Il suffit de penser aux progrès technologiques qui se traduisent notamment par le commerce électronique en ligne, les caisses automatisées ou la robotisation. Sans oublier les heures d’ouverture qui ont littéralement explosées dans les commerces d’alimentation. Ces quelques exemples ne représentent qu’une infime partie des bouleversements qui font encore et toujours partie de notre paysage.
Rona et St-Hubert
À cela s’ajoute l’arrivée, le départ ou la transformation des différentes bannières dans tous les secteurs. Aux TUAC 500, nous avons vécu cette année la vente de Rona à Lowe’s. Ce qui a amené certaines inquiétudes dans les établissements Rona et Réno Dépôt que nous représentons. Nous avons donc rencontré tous nos délégués le 5 avril dernier afin de faire le point sur cette vente et aussi pour discuter des stratégies que nous allions adopter afin de protéger les droits de tous nos travailleurs et de toutes nos travailleuses. Il en est d’ailleurs question aux pages 18 et 19 de l'édition de l'été 2016 du Trait d’Union.
Vous pourrez également lire le témoignage d’une déléguée des Rôtisseries St-Hubert à la suite de la vente de la célèbre chaîne de restaurant à l’Ontarienne Cara. Dans ce cas-ci la réaction est bien différente puisque le nouvel acheteur n’a pas l’intention de transformer la recette gagnante des St-Hubert. Au contraire, Cara s’est porté acquéreur d’une expertise et d’un modèle d’affaires qui lui faisait défaut.